Questions / réponses

Cette rubrique a pour objectif d’apporter des éléments de réponse aux interrogations les plus courantes que se posent les personnes confrontées à un décès.

Mon frère est mort sans laisser d’instructions. Inhumation ou crémation que me conseillez-vous ?

Ce qui est important, c’est d’essayer de vous mettre à la place de votre frère et de faire ce qui vous semble lui correspondre le mieux. Si vous avez un caveau de famille et qu’il y était attaché, le mieux est l’inhumation dans le caveau familial. S’il ne vous semblait pas très attaché à la notion de corps, la crémation peut être une bonne solution et rien ne vous empêche de l’inhumer dans le caveau familial dans une urne funéraire.
La volonté du défunt, lorsqu’elle n’est pas connue, est exprimée par le biais de la personne qui lui était la plus proche. Il est alors important d’être en accord avec vos propres convictions tout en essayant de vous mettre à la place du défunt. Le respect, le recueillement et l’hommage restent les valeurs les plus fortes qui guideront vos choix.

Si je meurs loin de chez moi, serai-je enterré sur place ?

Selon la loi, les communes sont tenues d’assurer une sépulture aux personnes :
  • inscrites sur la liste électorale de la commune,
  • possédant une sépulture familiale dans un cimetière de la commune,
  • résidant dans cette commune,
  • décédées dans cette commune.
Vous pourrez donc être transféré vers une des communes de votre choix, en l’absence d’instructions c’est souvent la commune dans laquelle la famille possède une concession qui est choisie.
Si vous en faites la demande et qu’elle est acceptée par le préfet vous pouvez, sous certaines conditions, être enterré dans une propriété privée (les autorisations sont assez rares).

Ma religion autorise-t-elle la crémation ?

Depuis 1963 (Vatican II) la religion catholique autorise la crémation mais elle doit être postérieure à la cérémonie religieuse pour laquelle la présence du corps dans le cercueil est requise. Il est conseillé d’enfouir l’urne ou de la sceller sur le caveau afin de créer un lieu de recueillement. En revanche pour la religion protestante, la présence du corps du défunt lors de la cérémonie importe moins car pour les protestants, l’essentiel est spirituel : une fois décédée la personne défunte monte immédiatement auprès de Dieu.

Dans la religion juive, c’est au rabbin de décider s’il autorise ou non la crémation et dans ces cas l’urne doit être obligatoirement enfouie pour qu’existe un lieu d’identification et de mémoire du défunt.
Chez les musulmans la crémation comme la thanatopraxie ou le don du corps à la science sont interdits par la religion. Seul le don d’organes est toléré.
La position traditionnelle de l’Eglise orthodoxe est contre la crémation mais dans la réalité, nombreux sont les orthodoxes qui se font crématiser. C’est à peu près le même fonctionnement dans la communauté religieuse arménienne où la crémation est « tolérée ».
La religion bouddhiste reconnaît autant l’inhumation que la crémation, mais le recours à la crémation est plus fréquent car le feu est symbole de pureté.
Chez les hindous, seule la crémation est admise comme mode de sépulture.

J’hésite entre donner mon corps à la science ou donner mes organes ?

Tout dépend de votre attachement ou celui de vos proches à votre corps mais depuis la loi Touraine (applicable en 2017 au plus tard), tous les français majeurs sont réputés donneurs consentants. Il faut avoir signifié son refus auprès du registre national du refus du don d’organes.
Pour le don d’organes après le décès, le corps est rendu à la famille après le prélèvement et il peut être procédé aux obsèques, la dépouille est présente dans le cercueil.

Pour le don du corps à la science, votre dépouille est transférée vers une des 27 facultés de médecine de France et après embaumement, elle servira pour des travaux d’enseignement et de recherche. Les funérailles se tiennent hors la présence du corps qui sera incinéré ultérieurement et ses cendres rendues à la famille si elle le souhaite.
DANS TOUS LES CAS, la seule et unique façon de faire connaître votre choix est de le confier à vos proches. Après avoir consulté le registre national des refus, c’est vers eux que les équipes médicales se tourneront pour s’assurer que vous n’étiez pas contre le don de vos organes avant d’envisager tout prélèvement.

Suis-je obligée de souscrire un contrat obsèques comme ma sœur ?

La souscription d’un contrat obsèques est totalement facultative puisque son objectif est d’être rassuré sur la façon dont se dérouleront vos obsèques, de soulager vos proches tant financièrement que moralement de la charge et de la douleur que représente l’organisation de funérailles.
Ce contrat permet à une personne de son vivant, de prévoir, de planifier et de financer ses propres funérailles dans un cadre légal, qui protège le souscripteur et ses proches.
Il peut être souscrit à tout moment jusqu’à l’âge de 80 ans, ses dispositions peuvent être modifiées au fil du temps (l’exécutant, nature des obsèques, sépulture, prestations etc.). Il existe plusieurs contrats obsèques qui peuvent être souscrits soit auprès d’une entreprise de pompes funèbres soit d’une banque ou d’un assureur. Les professionnels du funéraire sont les meilleurs conseillers puisqu’ils s’engagent sur l’ensemble des éléments constitutifs des obsèques.

Mon mari voudrait rester dans son lit entre le moment de sa mort et celui des obsèques.

Votre mari peut tout à fait demander à rester à son domicile entre le moment de son décès et celui de ses obsèques, qu’il décède chez lui ou à l’hôpital comme 75% des personnes âgées.
Quelles que soient les circonstances et le lieu du décès (sauf dans le cas particulier d’une enquête de police ou de gendarmerie), il est possible de demander le transport du défunt vers son domicile, la résidence d’un membre de sa famille ou une chambre funéraire, au plus tard 48 h après le décès.

Mais attention, le retour à domicile s’il est souvent souhaité par la personne de son vivant est souvent éprouvant pour sa famille ou complexe dans sa réalisation, compte tenu de l’exiguïté des logements. Pour cette raison de plus en plus de personnes choisissent d’être installées dans un salon funéraire qui leur sera réservé au sein d’un funérarium jusqu’à la cérémonie. La famille et les proches y ont accès en toute intimité, de jour comme de nuit, pour veiller et rendre hommage à leur défunt.

Pourquoi autant de rituels autour de la mort d’une personne, pourquoi ne fait-on pas les choses plus simplement et rapidement ? C’est déjà assez difficile comme ça pourquoi faut-il que cela dure ?

Le simple encadrement administratif qui entoure la mort d’une personne n’est pas suffisant. Les rituels ont quelque chose de structurant pour la famille. Ils permettent de se poser, de réfléchir et de se recueillir, de rendre hommage au défunt. Car l’homme a besoin de ce temps pour s’approprier la mort d’un proche, la conceptualiser, pour ensuite la pleurer et enfin accepter cette séparation, irrémédiable.
Malgré la diminution du rite religieux et de la foi, le besoin de célébrer et d’honorer ses morts traverse les époques. L’homme désire, au plus profond de son être, pouvoir se recueillir. Il aspire à l’instauration de rites qui symbolisent le dernier voyage : étape après étape le défunt est préparé vers sa dernière demeure, chacune de ces étapes a aussi pour vocation d’amener les proches, la famille vers le deuil, vers l’acceptation de la situation.

Comment choisir un cercueil ?

Le cercueil est la dernière demeure du défunt et à ce titre, il doit être choisi avec soin : symbole fort du début du voyage vers l’ultime, le cercueil entoure et accompagne les derniers instants avant la séparation définitive.
Son choix fait partie des rituels importants qui rythment l’hommage et le processus de deuil.
Le bois par sa matière, sa texture, sa couleur est une essence noble, chaleureuse et vivante. Parce qu’il existe une grande variété d’arbres, de formes de cercueils, le choix peut parfois paraître ardu. Il faut avant tout laisser parler son cœur, ses intuitions, les pompes funèbres sont là pour ensuite aider à prendre une décision juste qui conjugue les goûts du défunt ou de ses proches, le choix des obsèques (inhumation ou crémation) et les contingences financières.
La fabrication d’un cercueil est un travail minutieux, encore artisanal par certains aspects, qui nécessite une vingtaine d’étapes.

Pourquoi a-t-on besoin d’un cercueil ? L’urne ne suffit pas pour la crémation ?

En France, tout corps, même voué à la crémation, doit d’abord être levé et mis en bière, c’est-à-dire enfermé et scellé dans un cercueil. Porté à l’aide de poignées en métal, bois ou plastique, le cercueil doit obligatoirement inclure une plaque faisant état du nom et du prénom du défunt, ainsi que ses années de naissance et de décès. Toujours dans ce même cercueil, le corps du défunt sera acheminé soit jusqu’au cimetière pour y être inhumé soit jusqu’au crématorium pour y être crématisé.
Ses cendres seront ensuite recueillies dans une urne. D’une contenance moyenne de 3 à 3,5 litres, elle est scellée et munie d’une plaque d’identité, conformément à ce qu’impose la loi en France.

Comment se passe une crémation ?

La crémation est le procédé qui vise à réduire le corps du défunt à l’état de cendres, ce processus dure environ deux heures. Les cendres du défunt sont ensuite déposées dans une urne cinéraire. Depuis 2008, il est désormais interdit de conserver les cendres chez soi ou de les diviser.
L’urne, ultime demeure du défunt, doit trouver sa dernière destination. Selon la volonté du défunt ou de ses proches, elle sera :
  • inhumée dans un caveau familial ou installée dans un columbarium,
  • scellée sur un monument funéraire ou déposée dans un jardin d’urnes cinéraires,
  • ouverte pour permettre la dispersion des cendres (jardin du souvenir, et sous certaines conditions en pleine nature ou dans une propriété privée),
  • immergée dans la mer, un lac, ou en pleine terre (arboretum, jardin des tombes cinéraires, propriété privée sur autorisation),
  • ramenée à domicile après dispersion des cendres.
Dans tous les cas, il est important de réfléchir à cette dernière destination, à la façon dont on souhaite pouvoir se recueillir dans un lieu identifié et pérenne, l’existence d’un tel lieu permet de faciliter le travail de deuil. Rapporter l’urne à domicile après la dispersion, y déposer quelques effets personnels, est un élégant moyen de se souvenir.

Mon époux va être crématisé mais je ne sais pas quoi faire de l’urne ?

Depuis 2008, les cendres ont un statut devant la loi. Il n’est, par conséquent, plus possible pour l’entourage de conserver chez soi l’urne contenant les cendres du défunt. En revanche une fois les cendres dispersées l'urne peut être ramenée à domicile.
Le lieu de conservation de l‘urne contenant les cendres est à déterminer par la famille ou les proches du défunt : Jardin du souvenir, columbarium, caveau ou en pleine nature.

En cas d’hésitation sur la destination finale de l’urne, elle pourra être conservée en lieu sûr au crématorium pendant une année. A l’issue de cette période, et en l’absence de décision, les cendres seront dispersées dans le Jardin du Souvenir du cimetière de la commune de décès.
Après la dispersion des cendres, l'urne peut devenir symbole du souvenir une fois placée dans un endroit choisi, elle peut servir de réceptacle à certains effets personnels du défunt (photo, montre, lettre...).

Je voudrais des funérailles respectueuses de l’environnement.

Le nombre de décès en France est estimé à 560 000 par an, nos pratiques funéraires ont donc forcément un impact sur notre environnement.
Pour les personnes qui se préoccupent de l'impact de leur décès sur l'environnement, le concept de funérailles écologiques offre une alternative aux enterrements traditionnels en minimisant l'utilisation de produits toxiques, tout en permettant de léguer un héritage vert durable.

On peut ainsi choisir :
  • Un cercueil écologique : en bois, matière noble, naturelle et indéfiniment renouvelable traitée dans ce cas avec des vernis éco-respectueux à base d’eau, le capiton intérieur sera en coton naturel,
  • Une urne biodégradable qui se décompose naturellement et sans polluer une fois placée en terre ou immergée dans la mer,
  • Des produits d'embaumement spécifiques, très peu toxiques.

Nous habitons au bord de la mer et souhaitons que nos cendres soient immergées près de chez nous.

En France, la dispersion des cendres cinéraires en mer est autorisée si elle respecte la réglementation maritime et si elle est effectuée à plus de 300 mètres de la côte (loi du 2/01/1986 et article L.2213-23 du CGCT). Elle est, en revanche, interdite dans une rivière, un fleuve ou un cours d’eau, qui sont des voies navigables.
La dispersion des cendres à la surface de la mer, à l’aide d’un bateau, doit s’effectuer près des côtes à une distance minimum de 300 mètres pour éviter que les cendres ne reviennent sur le rivage. L’urne est ouverte et les cendres sont dispersées au gré du vent.
Dispersion des cendres placées dans une urne funéraire soluble : L’urne doit être immergée à au moins 3 milles des côtes (soit près de 6 km) afin d’éviter que les courants marins ne rejettent l’urne vers la côte avant sa dissolution. L’urne biodégradable est déposée à la surface de l’eau, à bord d’un bateau, s’immerge doucement dans les fonds marins. Son temps de dissolution varie entre 30 et 60 mn.

Mon fils était très actif sur Internet et ses amis voudraient lui rendre hommage différemment.

Il existe des sites de condoléances en ligne qui offrent à la fois une audience plus large (internet ne connait pas de frontières) et une véritable plateforme en ligne sur laquelle les proches et les personnes en deuil peuvent trouver et apporter un peu de réconfort.
On peut aussi faire vivre le souvenir d’un être cher en constituant des mémoriaux en ligne accessibles depuis leur tombe. En quelques clics, il est possible de créer un mini-site dédié au défunt. Constitué de photos et de récits, il est accessible à tous ceux qui se rendent à la dernière demeure de l’être cher. Le concepteur du mémorial a l’option d’offrir un accès libre ou bien d’en protéger l'accès avec un mot de passe.

Grâce à ce nouveau service, un petit médaillon est apposé sur la tombe pour permettre aux visiteurs de se connecter directement au mémorial en ligne avec leur Smartphone. Le médaillon est constitué de céramique ou de métal. Imprimé avec un QR code, il ne contient aucun composant électronique et a été conçu pour durer. Le mémorial en ligne peut être également consulté chez soi depuis n’importe quel ordinateur connecté à internet.

Ma femme veut que ses cendres soient dispersées dans la nature, mais les enfants et moi aimerions conserver un lieu de recueillement en sa mémoire.

Vous avez raison de souhaiter créer un lieu de recueillement, nombreuses sont les familles qui se sentent dépossédées après la cérémonie de dispersion des cendres tout aussi belle, symbolique et émouvante soit elle. Car le recueillement autour de la dernière demeure du défunt est un rituel nécessaire, un point d’appui sensible qui favorise le processus de deuil. C’est une des raisons pour lesquelles les religions insistent sur la présence d’un point d’ancrage. Ainsi les religions catholique et juive reconnaissent la crémation si elle est assortie de l’existence d’un lieu de dépôt des cendres et plus que tout d’un lieu de recueillement ou de souvenir.
De plus en plus de familles choisissent avec un soin particulier l’urne qui recueillera les cendres avant la dispersion, puis après la cérémonie la placent dans un endroit calme de leur maison, qu’elles décorent. L’urne sert parfois de réceptacle à une mèche de cheveux, une photo, des lettres, un objet qui rappelle la mémoire du défunt. Cet espace dédié à la mémoire du défunt est une sorte d’autel, de lieu de recueillement, de sérénité.

Nous sommes quatre enfants, nous aimerions garder un souvenir de notre père, comme un bijou ou un reliquaire qui contiendrait ses cendres.

II n’est pas possible de diviser les cendres ni une dépouille mortuaire. La loi du 29 juillet 1994 - art. 3, rappelle le principe du droit au respect de son corps qui est inviolable et indivisible. Le corps humain, ses éléments et ses produits ne peuvent faire l'objet d'un droit patrimonial. Depuis la loi de 2008, les cendres sont assimilées au corps humain pour ces principes d’indivisibilité et d’inaliénabilité.

Nous possédons un caveau de famille, mais ma femme souhaite être crématisée, l’urne funéraire peut-elle être déposée dans un caveau ?

Oui bien sûr, les urnes funéraires sont, au même titre que le cercueil, la dernière demeure du défunt. Elles peuvent donc être déposées dans un caveau à côté des cercueils des autres membres de la famille. Dans ce cas, il convient de choisir une urne pérenne résistant à l’humidité : des matières comme le bois, la pierre, la résine, la céramique, le laiton ou même l’aluminium conviennent parfaitement à ce type de destination.

J’aimerais que mes cendres soient dispersées dans la nature ou même dans mon jardin.

La dispersion en pleine nature est autorisée mais elle doit respecter certaines règles : pas de dispersion sur les voies publiques ou les voies navigables (rivière, fleuve) et une déclaration, précisant le lieu de dispersion (loi sur la traçabilité des cendres), doit être faite auprès du maire de la commune où est né le défunt.
L'urne, dernière demeure du défunt, peut servir après la dispersion de symbole en sa mémoire.

J'ai entendu parler d'urnes biodégradables, est-ce que vous me les conseillez ?

Les urnes biodégradables ont la particularité de se décomposer au bout d’un temps plus ou moins rapide après leur installation dans un caveau ou un cavurne, un columbarium ou directement dans la terre. Ce délai de décomposition varie en fonction de leur composition fibres végétales, bois adapté, matière composite biodégradable.
Pour les immersions en mer, il existe des matières solubles qui se dissolvent entre 30 et 60 minutes.
Elles sont conseillées aux personnes soucieuses de l’environnement, qui désirent laisser la plus faible empreinte carbone possible sur terre. Elles peuvent être très esthétiques et décorées de nombreux motifs qui souvent rappellent l’attachement à la nature.

Peut-on fixer une urne sur une tombe ?

Seules les urnes fabriquées dans des matériaux très solides, pérennes peuvent être scellées sur une tombe. Le plus souvent il s’agit d’urnes en pierre, en granit, parfois en aluminium, bronze ou inox. Il ne faut pas de matières sensibles aux intempéries, au premier rang desquelles le gel. La collection Les Artisans du Funéraire propose de nombreux modèles de différentes matières comme le granit, la pierre aux coloris variés.

Peut-on crématiser un animal de compagnie ?

Il existe des pompes funèbres pour animaux qui s’occupent de toutes les démarches. Il est possible soit :
  • D’inhumer votre ami compagnon. Le plus souvent l’inhumation a lieu dans un jardin privatif, lieu symbolique qui permet de disposer d’un lieu de recueillement intime. Les conditions de l’inhumation sont strictes et il faut être propriétaire du terrain.
  • De crématiser celui-ci. Cette solution est choisie par la majorité des maitres. Que ce soit une crémation collective ou individuelle, les cendres sont remises dans une urne funéraire. Il existe un large choix d’urnes pour animaux qui peuvent être soit conservées à domicile soit inhumées dans un jardin, un cimetière pour animaux ou encore dans un caveau familial.